En début de semaine, l'inculpation par la justice américaine de six agents du renseignement russe pour des cyberattaques menées entre 2015 et 2019 a attiré l'attention.

Ils seraient impliqués dans la cyberattaque contre le réseau électrique en Ukraine fin 2015, la cyberattaque destructrice NotPetya, les campagnes de spear phishing et fuites de données ayant visé la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron en 2017, ou encore les campagnes de phishing contre les jeux Olympiques d'hiver en Corée du Sud en 2018.

Hier, c'est le Conseil de l'Union européenne qui a annoncé des sanctions à l'encontre de deux officiers de l'agence du renseignement militaire russe. Leur rôle dans la cyberattaque contre le parlement fédéral allemand en avril et mai 2015 est évoqué.

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" Cette cyberattaque a ciblé le système d'information du parlement et en a perturbé le fonctionnement pendant plusieurs jours. Une importante quantité de données a été volée et les comptes de courrier électronique de plusieurs parlementaires, ainsi que de la chancelière Angela Merkel, ont été affectés ", peut-on lire.

C'est la deuxième fois que l'Union européenne prend des sanctions à la suite de cyberattaques. En juillet dernier, des sanctions ont visé des individus de nationalité russe, chinoise, ainsi qu'une entreprise nord-coréenne. Il était déjà notamment question du service russe du renseignement militaire.

Bien évidemment, la Russie dément et dénonce de la " russophobie. " Les sanctions européennes portent sur une interdiction de voyager dans l'UE, le gel d'avoirs, l'interdiction d'effectuer des transactions avec des entités sanctionnées.