Lockheed Martin - logo Les États-Unis craignent à nouveau une cyber-guerre, en raison d'une nouvelle attaque informatique survenue il y a une semaine à l'encontre du groupe de défense américain Lockheed Martin. L'annonce a été communiquée officiellement le week-end dernier, assurant que l'attaque a été repoussée « presque immédiatement » avec succès. Dans un même temps, l'équipe chargée de la sécurité informatique a mis en œuvre une « action résolue » pour sécuriser l'ensemble des données sensibles.

Les pirates avaient pour objectif de récupérer les éléments majeurs des appareils de défense tels que les missiles Trident, les avions de combat F-16 et F-22 Raptor, ou encore les engins espions P-3 Onion. La capsule Onion était d'ailleurs retenue pour un projet de vaisseau spatial de la Nasa. Selon les informations obtenues, l'attaque s'est révélée « importante et acharnée », mais aussi « extrêmement sophistiquée », à l'instar de la cyberattaque survenue en mars dernier à l'encontre de la société de sécurité informatique RSA.

Concernant la source de cette cyberattaque, Lockheed Martin n'a pas communiqué de potentiel coupable. Toutefois, tout porte à penser que la Chine n'est pas étrangère à cette opération, surtout depuis l'attaque de Google en janvier 2010, mais aussi à l'encontre de groupes pétroliers en février 2011. Selon les notes diplomatiques diffusées par le biais de WikiLeaks, d'importantes attaques sont pilotées depuis l'année dernière depuis le Bureau politique du Parti communiste Chinois, à Pékin.

Quoi qu'il en soit, tous les grands groupes industriels s'équipent désormais de systèmes de sécurité pour minimiser les risques d'attaques informatiques, tout en s'abstenant d'annoncer qu'ils sont efficaces.