Notamment à la lumière de la cyberattaque dite hostile qui a été menée contre l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) à La Haye au Pays-Bas, les dirigeants de l'Union européenne appellent à la mise en place d'un régime de sanctions ciblant spécifiquement les cyberattaques.
" Le Conseil européen demande que des mesures soient prises pour lutter contre les cyberactivités illégales. […] Nous demandons aux ministres de travailler à l'élaboration d'un régime de sanctions qui sera spécifique aux cyberattaques ", peut-on lire dans un communiqué.
Un tel régime de sanctions devrait " contribuer à protéger nos citoyens, nos entreprises et nos institutions contre toutes sortes de menaces de cybersécurité. " Une piste serait d'adapter à certaines cyberattaques le régime de sanctions qui couvre déjà les violations des traités sur les armes chimiques et nucléaires.
S'il n'est pas fait mention de la Russie, en début de mois, les autorités néerlandaises ont publiquement mis en cause une équipe du service de renseignement militaire de Russie (GRU) d'une tentative de cyberattaque à l'encontre de l'OIAC menée en avril.
Cette tentative de piratage pourrait être en lien avec l'enquête sur la substance chimique utilisée pour empoisonner un ex-agent double russe au Royaume-Uni.