Pour Donald Trump, le New York Times est coupable de ce qu'il qualifie " d'acte virtuel de trahison. " Dans le même temps, il parle d'un média corrompu et présente les journalistes comme les ennemis du peuple.

Ce tweet rageur du président des États-Unis est en réaction à un article du célèbre quotidien new-yorkais, selon lequel les États-Unis ont multiplié les intrusions informatiques dans le réseau électrique russe et d'autres cibles.

Avec l'implantation de cyberoutils et malwares, il s'agirait d'être en mesure de lancer une cyberattaque contre la Russie si nécessaire. Des actions qui iraient ainsi bien au-delà de l'implantation de simples sondes de surveillance dans les systèmes de contrôle du réseau électrique russe pour prendre une forme offensive.

Ce serait une sorte d'avertissement et d'escalade vers un nouveau type de guerre froide, en rappelant que la Sécurité intérieure des États-Unis et le FBI ont eux-même accusé la Russie de tentatives d'infiltration informatique du réseau énergétique américain.

cyberattaque

D'après des responsables américains du Pentagone et des services de renseignement cités par le New York Times (sous couvert d'anonymat), Donald Trump n'aurait pas été mis au courant des détails de tels implants dans le réseau russe pouvant être utilisés pour une cyberattaque.

Une telle discrétion aurait été prise par crainte de sa réaction et le risque qu'il ne compromette les opérations lors de discussions avec des responsables étrangers. Dans son message sur Twitter, Donald Trump déclare que " c'est faux " en parlant de l'article du New York Times.

En début d'année, le Washington Post avait rapporté le lancement d'une opération offensive par l'United States Cyber Command à l'encontre de l'Internet Research Agency, lors des élections américaines de mi-mandat de 2018. Basée en Russie, cette Agence de recherche Internet est accusée de trolls et diffusion de propagande pour interférer avec des processus électoraux.