En évoquant la question d'une cyberguerre, McAfee se pose cette question : les États sont-ils prêts ? Des éléments de réponse sont donnés dans un rapport ( PDF ) rédigé avec le groupe de travail SDA ( Security & Defence Agenda ) spécialisé dans la cybersécurité.
Chercheur au McAfee Labs, François Paget souligne qu'il ne faut pas voir la cyberguerre là où elle ne l'est pas. Il fait la distinction entre l'hacktivisme ( comme les actions d'Anonymous ) et un acte de cyberguerre qui fait référence à une attaque complexe soutenue par un État pour des raisons politiques et qui cause des dommages pour le fonctionnement d'une nation.
Une enquête a été menée auprès de divers experts et spécialistes de la sécurité informatique dans 37 pays. Le SDA a également procédé à une évaluation de la cyberpréparation de 21 pays. Un score a été attribué en fonction de l'application de mesures basiques ( pare-feu adapté, protection antivirus... ) jusqu'à des notions plus complexes comme un effort d'éducation et d'information.
Aucun pays n'obtient la note maximale. À la traîne, on retrouve le Mexique ainsi que l'Inde, le Brésil et la Roumanie. À noter également la position de la Chine. Souvent pointé du doigt pour des cyberattaques supposées, l'Empire du Milieu paraît finalement lui-même assez vulnérable à de telles attaques.
Parmi les bons points attribués à la France, l'engagement de relations bilatérales avec l'Allemagne, les USA et le Royaume-Uni afin de faire partie des premières puissances de cyberdéfense. De manière générale, le rapport met en avant la nécessité d'une coopération internationale plus étroite.
Publié le
par Jérôme G.


Journaliste GNT spécialisé en nouvelles technologies
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