C'est l'une des attaques DDoS les plus importantes de ces dernières années : l'attaque via le bot Mirai du mois d'octobre dernier avait entrainé un ralentissement d'une partie d'Internet.

L'attaque par deni de service pouvait s'appuyer sur un réseau de milliers d'objets connectés pour bombarder certains serveurs de requêtes simultanées en vue de ralentir des services, voire de les amener à tomber.

Ddos

Les serveurs de Dyn, un prestataire américain, étaient ciblés dans cette attaque qui était initialement prévue pour ne concerner que les services du PlayStation Network.

Ce sont des chercheurs en sécurité qui ont analysé les données du bot Mirai et découvert cela. Les noms de domaine de Sony, hébergée par Dyn étaient la cible principale du botnet, mais face à ce mastodonte, les services de Dyn ont flanché, entrainant une paralysie plus importante pour l'ensemble des clients du prestataire.

On sait également que d'autres plateformes de jeu étaient visées, notamment le Xbox Live mais aussi Steam. Les chercheurs ont ainsi conclu que le botnet Mirai ciblait avant tout les serveurs de jeu, mais sans connaitre pour autant la raison de cette attaque. Il se peut que l'attaque n'ait finalement eu pour but que la volonté de démontrer la capacité des hackers en étant à l'origine.