Souvenez-vous de cette table ronde qui s'est tenue à Bercy le 27 septembre dernier, sous l'égide du ministre délégué à l'Industrie, François Loos... Ministère, Fournisseurs d'accès à Internet, opérateurs de téléphonie et associations de consommateurs se rencontraient pour évoquer certains dispositifs à améliorer en faveur du consommateur. > Lire la news

Le BVP (Association des professionnels pour une publicité responsable) a récemment relancé les FAI sur quelques points qui, selon elle, devraient aller vers plus de transparence concernant les débits annoncés et ceux qui sont effectivement constatés.

Bvp

Sur les spots TV notamment, on peut voir fleurir des chiffres sur les débits qui donnent le vertige. Mais voilà, il y a débit et débit ! Celui annoncé par le FAI est la plupart du temps en ATM (mesuré en amont au niveau du DSLAM), alors que celui qui sera effectif une fois la connexion établie sera lui en IP (mesuré directement sur la ligne de l'abonné). La différence peut représenter jusqu'à 25 % ! Ainsi, lorsqu'un FAI annonce du 20 Mbit/s en ATM, cela correspond réellement à du 16 Mbit/s annonce l'association.

De leur côté, les FAI reconnaissent qu'en matière d'accès à Internet grand public,  "les débits ne sont jamais garantis"  car tout dépend de la situation du réseau...

A l'AFA (Association des fournisseurs d'accès et de services Internet), on indique que les politiques de communication peuvent varier d'un FAI à l'autre mais qu'une réflexion d'ensemble est désormais engagée sur ce sujet et plus généralement sur la question du devoir d'information des FAI vis-à-vis du consommateur.

Le BVP joue son rôle dans cette affaire en recommandant dorénavant à tous les FAI d'indiquer de façon lisible dans leurs communications le débit IP.  "Nous allons veiller à des critères comme la taille des polices de caractères employées ou la vitesse de défilement des mentions" précise Mohammed Mansouri, juriste au BVP.

Source : 01net