
Car la radio numérique, qui débute sa diffusion cette année, représente d'énormes opportunités économiques. Elle répondra d'abord au problème de la saturation de la bande FM en France et permettra aux auditeurs de bénéficier d'une offre élargie.
D'autre part, elle pourra générer de nouveaux services comme l'affichage de contenus sur les écrans ( logo de la radio, infographie, images ) et favorisera les possibilités d'interactivité ( votes et messages d'auditeurs ). Ce sera aussi l'occasion de fournir un guide des programmes, de faciliter l'enregistrement de ceux-ci ou de changer automatiquement de fréquences si nécessaire, tout en bénéficiant d'un son de qualité supérieure, pouvant aller jusqu'au multicanal 5.1.
Des mesures pour aider au décollage
Si le déploiement de la radio numérique va demander des centaines de millions d'euros, elle va créer de nouvelles activités et de nouveaux services, mais aussi être source de nombreux d'emplois. Il faudra cependant plusieurs années avant de profiter des premiers retours sur investissements.
Dans ce contexte, les diffuseurs de radio demandent aux pouvoirs publics de prendre des mesures facilitant le développement de ce secteur. Elles sont au nombre de deux :
- rendre obligatoire l'intégration de modules de réception de radio numérique dans les récepteurs, de façon progressive entre 2010 et 2012. Cela concerne les postes de salons, les autoradios, mais aussi les baladeurs numériques ou les téléphones portables
- affecter en priorité la bande de fréquence dite bande III au développement des services de radio numérique après l'arrêt de la diffusion de la télévision analogique, de manière à assurer une couverture homogène rapide