Aux USA, plusieurs États ont décidé en vertu de la loi e-STOP pour Electronic Security and Targeting of Online Predators Act, de restreindre le droit à la vie privée sur Internet des délinquants sexuels.

Connus des autorités, ils doivent leur communiquer leurs adresses e-mail, leurs noms d'utilisateurs sur Internet, tandis que leur adresse physique est divulguée en ligne. Fichés, ces délinquants sexuels sont bannis des réseaux sociaux comme Facebook ou MySpace.

C'est ce qui vient de se produire ces dernières semaines avec la fermeture de plus de 5 000 comptes Facebook et MySpace. Avec parfois plusieurs comptes ouverts par un même individu, ces comptes appartenaient à quelque 3 533 délinquants sexuels condamnés dans l'État de New York.

Selon l'AFP, un total de près de 8 000 délinquants sexuels identifiés ont livré aux autorités de New York les informations sur leurs comptes Internet. Ces informations, pour lesquelles il n'existe pas de base données à l'échelle nationale, ont été transmises aux réseaux sociaux.

Pour le procureur général de l'État de New York :

" Facebook et MySpace utilisent avec succès e-STOP pour aider à rendre Internet plus sûr, et il est temps pour tous les sites de socialisation de faire leur part du travail. "