L'annonce a été prononcée directement du patron de Deutsche Telekom, Tim Höttges : l'offre de 15 milliards de dollars en numéraire d'Iliad pour le rachat de T-Mobile US se révèle insuffisante.

Iliad logo  Le groupe allemand n'a donc pas été déstabilisé par le retrait des négociations de l'autre opérateur intéressé par la filiale américaine : Sprint. " Nous avons toujours dit que Deutsche Telekom était ouvert aux transactions avec une plus-value. Actuellement, il n'y a, pour nous, aucune offre de ce type."

Car si l'offre d'Iliad parait importante, elle était en deçà de l'offre de Sprint et reste également jugée un peu faible compte tenu de la progression de T-Mobile sur le marché américain.

Si Deutsche Telekom souhaite revendre T-Mobile US depuis quelques années déjà, il apparait finalement que c'est l'opérateur mobile qui tire actuellement les performances du groupe vers le haut au deuxième trimestre de cette année. Le groupe affiche ainsi une progression de 34,2 % de résultats nets comparés à la même période l'année passée.

Malgré tout, le groupe estime qu'il ne pourra conserver T-Mobile US sur le long terme. Le marché verrouillé aux USA ne permettra sans doute jamais à l'opérateur de bousculer véritablement la hiérarchie en place, et venir véritablement concurrencer les deux leaders AT&T et Verizon. Le groupe, qui reste en négociations avec Iliad et attend désormais une offre revue à la hausse, appelle également le régulateur américain à plus de souplesse et à une concurrence plus juste entre les acteurs du marché, faisant ainsi référence à l'attribution des nouvelles fréquences à venir dans les mois à venir, mais faisant également sans doute référence aux modalités permettant à Sprint de racheter T-Mobile plus facilement.