Si les plateformes de diffusion officielles de jeux vidéo comme Steam, Epic Games Store, Origin et autres launchers d'éditeurs réalisent des ventes à tour de bras chaque année, les sites de revente de clé gagnent en puissance au fil du temps.

G2A

Instant Gaming, Kinguin, CdKes, G2Play... tous ces sites ont la même particularité : ils proposent des clés permettant d'accéder aux titres sur la plateforme de son choix, le tout livré en quelques minutes pour un prix très inférieur à celui pratiqué par les services officiels.

Aujourd'hui, c'est G2A qui refait parler de lui, le service ayant déjà été très critiqué par le passé pour ses pratiques douteuses. Le site polonais immatriculé à Hong Kong avait ainsi déjà été pointé du doigt pour avoir acheté des clés via des cartes bancaires volées et désormais ce sont les indépendants qui se soulèvent contre la plateforme.

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Mike Rose, de NoMoreRobots a ainsi pris la parole au mois de juin pour dénoncer le fait que G2A avait récemment acheté des publicités sur Google pour faire passer la fiche de vente de son jeu Descenders devant le résultat correspondant à la page officielle du jeu, le tout associé au fait que le studio ne touche aucune commission sur la vente de son propre titre par G2A.

D'autres développeurs appellent aux joueurs : "Si vous songez à acheter sur G2A, s'il vous plait, piratez nos jeux à la place ! Nous ne récoltons aucun centime sur ces ventes de toute façon, nous préférons ainsi que G2A ne récolte rien non plus."

Nombreux sont ainsi les développeurs à s'être rassemblés autour d'une pétition pour que G2A cesse la vente de clés de jeux indépendants.

La plateforme a pris la parole pour se défendre et a indiqué souhaiter reverser 10 fois la somme perdue à ceux pouvant prouver que les clés proviennent de cartes de crédit volées.

Sans aucun scrupule, G2A a également contacté le site Indie Games Plus. Dans un email, le site explique avoir rédigé un article objectif expliquant que "vendre des clés volées sur les marchés gaming est pratiquement impossible", et demandé à ce que cet article soit affiché sur le site d'indie Games Plus sans qu'aucune mention à G2A n'apparaisse... L'email a été reçu par une grande partie de la presse spécialisée dans le jeu vidéo aux USA.

Face au scandale, G2A a alors changé son fusil d'épaule et indiqué que les emails avaient été envoyés par des employés sans aucune autorisation et qu'ils seraient sanctionnés...