logo_sagem_mobiles La question de la vente de la division Sagem Mobiles par son détenteur, le groupe Safran, fruit de la fusion entre Sagem et la Snecma en 2005, revient régulièrement au fil des mois, malgré des rumeurs à chaque fois démenties.

Pourtant, la division Mobiles de Sagem ne va pas très fort au plan international et perd du terrain sur le marché français, avec 13% de parts de marché, derrière Samsung et Nokia, et à égalité avec Sony Ericsson ( données GfK ).

Son expérience de l'entrée de gamme, son segment fétiche, lui permet toutefois de se placer comme fournisseur pour le compte d'autres marques, comme Sony Ericsson ou Vodafone. Mais, comme le souligne le quotidien Les Echos, les pertes accumulées de 181 millions d'euros en 2006 puis 121 millions d'euros en 2007 ne laissent pas beaucoup d'options autres que sa cession.

Le groupe Safran aurait lancé une procédure de certification des comptes de Sagem Mobiles afin d'en faciliter la revente à un candidat. Mais qui pourrait bien en faire l'acquisition ?


Peu de repreneurs potentiels
Lors des rumeurs de rachat, Motorola avait un temps été vu comme un potentiel repreneur, mais les déboires de sa propre division téléphonie mobile lui donnent suffisamment de fil à retordre pour s'intéresser à Sagem.

Parmi les autres candidat, on retrouve LG, qui était déjà cité pour reprendre la division mobile de Motorola et qui a démenti l'information lors de sa conférence de presse du salon Mobile World Congress 2008 de Barcelone. Le chinois Huawei, qui cherche des portes d'entrée en Europe, pourrait en trouver une ici, à moins que des fonds d'investissement ne prennent le relais.

Cependant, comme le rapportent Les Echos, la dernière usine française de mobiles, à Fougères ( Ille-et-Vilaine ), que font tourner 700 ouvriers, semble être condamnée. Le journal indique que le groupe Safran pourrait les redéployer sur d'autres secteurs. La cession de Sagem Mobiles pourrait être validée d'ici l'été 2008.
Source : Les Echos