Entre deux "Garden-Party" et autres privilèges de la vie de politique, Dominique de Villepin,
Ministre de l'Intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales français, a annoncé mardi un plan de lutte contre la cybercriminalité, qu'il qualifie de "menace nouvelle et en constante évolution".

"Face à une forme de criminalité nouvelle et en constante évolution, nous devons repenser nos méthodes et nos moyens d'action", a déclaré le ministre de l'Intérieur, évoquant une "menace qui, du piratage aux incitations à la haine, des fraudes bancaires à la pédopornographie, porte atteinte à la fois à la sécurité et aux valeurs de tous les citoyens".

Plutot que de lutter contre la "vraie" criminalité de tous les jours dans les quartiers "à risques" , pourquoi ne pas s'occuper de la cybercriminalité (et bien oui, il ne faut pas trop se mouiller quand même, et puis comme ca, on aura l'air modernes) '

Il est donc prévu que d'ici 2007, le nombre de policiers et de gendarmes spécialisés dans la cybercriminalité passera de 300 à plus de 600, a annoncé Dominique de Villepin.

Reste à s'occuper de la formation des policiers et gendarmes.

Un pôle de gendarmerie sera chargé de la lutte contre la pédophilie. Un autre sera chargé des faits relatifs au racisme, à l'antisémitisme, à haine raciale, au terrorisme et au piratage informatique (Bon courage à ces derniers, pensez à installer vos Service Pack x les gars!).

Bien sur, de nombreux sites Internet seront sous haute surveillance (à coup de machine à café et démineur certainement), afin de contrer les pages Web véhiculant des contenus douteux.

Désormais, les cybercriminels qui n'ont strictement cyber-rien-à-f...aire de la morale seront des criminels comme les autres, et auront donc à ce titre le privilège de gouter à des prisons, qui elles, seront bien réelles.

Source: Libération