Le syndicat représentant des éditeurs de la presse magazine (SEPM) annonce avoir déposé une nouvelle saisine contre Google auprès de l'Autorité de la concurrence, avec toujours en cause la question des droits voisins.

En juillet dernier, Google a été sanctionné d'une amende de 500 millions d'euros infligée par l'Autorité de la concurrence en France pour ne pas avoir négocié de bonne foi avec les agences et éditeurs de presse concernant l'application des droits voisins.

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" Le syndicat qui a tenté de négocier avec l'entreprise durant les derniers mois n'a pu que constater la réitération par Google du non-respect des injonctions prononcées par l'Autorité le 9 avril 2020 puis le 12 juillet 2021 ", écrit le SEPM.

L'AFP et l'APIG plus sur la même longueur d'onde que le SEPM

" Tout comme il avait combattu avec acharnement la directive européenne, Google dont les bénéfices ont atteint des niveaux records ces deux dernières années, mobilise désormais toute sa puissance économique, juridique et politique pour tenter de neutraliser les textes fondateurs du droit voisin ", ajoute le SEPM.

L'Alliance de la Presse d'Information Générale (APIG) mène encore des négociations avec Google, tandis que l'AFP (Agence France-Presse) a signé mi-novembre un accord de rémunération pour la reprise des contenus par le moteur de recherche.

Pour les négociations dans le cadre de la rémunération des droits voisins, Google a proposé le mois dernier des engagements sur cinq ans à l'Autorité de la concurrence. " Nous souhaitons conclure des accords définitifs, en respect avec la loi, et ouvrir un nouveau chapitre avec les éditeurs de presse. " À voir quel sera l'impact de ces engagements pour la nouvelle saisine du SEPM.