Evolution des missions pour les drones militaires français Reaper : s'ils étaient uniquement destinés à l'observation et à la récupération d'informations sur le terrain, les drones de l'Armée pourront désormais être armés et réaliser des missions offensives.
La France se prépare ainsi à se doter de nouveaux moyens d'attaque et à se mettre au niveau d'autres pays comme les Etats-Unis ou Israel qui y ont déjà régulièrement recours.
L'intérêt est de pouvoir frapper rapidement une cible identifiée ou aider à dégager des troupes prises dans des embuscades sur les théâtres d'opération mais, assure la ministre de la Défense Florence Parly, ces actions seront menées dans un cadre réglementaire strict et devant tenir compte de "la préservation des populations civiles dans les conflits".
A côté des six drones de surveillance actuellement utilisés qui seront armés, ce sont aussi six drones Male Reaper offensifs qui seront livrés d'ici fin 2019, le type d'armement devant encore être défini l'an prochain.
Les drones doivent permettre d'attaquer des cibles fugaces en jouant sur leur rapiditié d'intervention et leur discrétion, et de mobiliser avions de combat et hélicoptères sur d'autres missions.
A plus long terme, vers 2025, c'est un drone militaire européen qui devrait voir le jour et qui aura lui aussi des capacités d'armement. La ministre en a profité pour souligner que ces engins n'ont (pour le moment) rien à voir avec les robots tueurs automatisés dont l'émergence inquiète milliardaires, scientifiques et ONG.
