Eema logo L' Eema ( European association for e-identy and security, anciennement European Electronic Messaging Association ) regroupe 135 membres composés de sociétés, d'organisations gouvernementales ou pas et d'institutions académiques chargés d'harmoniser les pratiques et les législations concernant le e-Business en Europe, et notamment les questions d'identité et de sécurité dans le commerce électronique.

Lors de la conférence ISSE ( Information Security Solutions Europe ) qui s'est déroulée à Varsovie la semaine dernière, l' Eema a évoqué un projet de carte d'identité électronique dont les services associés seraient transférables d'un état européen à un autre.


Objectif 2010 mais des obstacles de taille
Le projet doit aboutir à un cadre dit European eID Management Framework ( eIDM ) d'ici 2010, mais les obstacles sont nombreux, à commencer par l'absence de standardisation des systèmes d'identité électronique entre les états.

Les défenseurs du projet estiment qu'un accord sur une carte d'identité électronique européenne permettrait de faciliter les flux migratoires au sein des Etats-membres, en accélérant l'accès aux services de sécurité sociale ou aux réglements des prescriptions médicales et des pensions. Les mouvements d'étudiants entre les états pourraient être simplifiés et fournir une méthode d'identification à la place du permis de conduire.

Des systèmes de cartes électroniques d'identité ont déjà été déployés mais jamais à une telle échelle et le manque de consensus n'aide pas à la création d'un modèle commun. Pourtant, selon Dan Blum, du cabinet d'analyses Burton Group, le jeu en vaut la chandelle et pourrait créer de nouvelles opportunités d'activité et réduire les coûts administratifs.
Source : IT Week