En marge des questions que soulèvent les imprimantes 3D et leur capacité à produire des armes à feu, ou à permettre la copie presque parfaite de contrefaçons diverses, c’est un autre point qui intéresse actuellement une société.

emergingobjects-k-bigpic  Emerging Objects se pose ainsi la question de l’impact écologique que peuvent avoir ces imprimantes à l’avenir. Actuellement, les impressions se font avec deux matériaux principaux chez les particuliers : l’ABS et le PLA, tous deux étant des plastiques recyclables.

Pourtant, Emerging Objects vise plus grand et estime que remplir le monde avec davantage de plastique n'est pas forcément la meilleure des solutions pour l’environnement, même s’il se veut recyclable.

Aussi la société, composée actuellement de quatre personnes, planche sur l’impression d’autres matériaux plus propres et plus durables. À la place du plastique, la société espère prochainement être capable d’imprimer avec du Sel de la baie de San Francisco, de la pulpe de bois, ou même de l’argile et de la boue.

Divers tests ont permis de réaliser des briques et autres objets à partir de matériaux renouvelables et avec des imprimantes presque standard.

Autre avantage de ces matériaux imprimés, il est possible de leur donner une structure interne permettant de les renforcer. Un ciment imprimé par la société se révèle ainsi plus solide que du ciment traditionnel.

En outre, les gains se font sur tous les tableaux, puisque la précision de l’impression évite également le gaspillage de matériaux et permet également de contourner des processus de façonnage ou d’extrusions qui consomment de l’eau, de l’énergie et des frais d’acheminement. Dans cette optique, Emerging Object avoue que la construction de logements pourrait se faire de façon beaucoup plus propre avec leurs matériaux associés aux imprimantes 3D.

Source : Dvice