La justice américaine a estimé que les employés ne peuvent pas supprimer des données sur leur ordinateur professionnel sans l'autorisation de leur patron.

Lg lw70 pc portable La société IAC ( International Airport Center ) a poursuivi l'un de ses anciens employés, Jacob Citrin, qui lui a rendu un ordinateur portable de fonction dont le contenu avait été détruit grâce à un programme spécialisé. Finalement, la septième Cours d'Appel des Etats-Unis a rendu son verdict et a donné raison à la société IAC.

La justice a considéré que l'ex-employé avait violé le CFAA ( Computer Fraude and Abuse Act ) en installant un logiciel de suppression sur la machine. Outre cela, elle a également considéré que l'employé avait mis fin à son contrat, dès lors qu'il a commencé à faire son business personnel à l'aide de l'ordinateur portable mis à sa disposition par son employeur.

Citrin était en effet chargé de trouver des emplacements immobiliers pour IAC et d'enregistrer les informations sur son ordinateur. L'IAC l'avait accusé de faire ses affaires personnelles avec ces informations et a cherché à trouver des traces de ses agissements sur le disque dur de la machine en question, mais sans résultats. En effet Jacob Citrin avait semble-t-il installé et usé d'un outil de suppression, afin d'effacer toutes traces compromettantes.

L'ex-employé précise que son contrat l'autorisait à détruire les données de son ordinateur portable, mais la Cours a rétorqué que son contrat avait cessé au moment où il a été infidèle à la compagnie qui l'avait employé. Il est accusé d'avoir accédé à un ordinateur protégé sans autorisation.

Source : TG Daily