L'EPIC ( Electronic Privacy Information Center) vient ainsi de déposer une plainte auprès de la FTC concernant l'étude psychologique menée par Facebook sur une partie de ses utilisateurs sur la contagion émotionnelle.

Facebook  Facebook avait confirmé avoir mené quelques tests sur son réseau, notamment auprès de 689 003 utilisateurs anglophones en utilisant des algorithmes pour modifier l'humeur générale des publications affichées sur les flux d'actualité. Certains n'avaient ainsi accès qu'à des informations et partages positifs, et d'autres ne voyaient que des retours négatifs. L'idée pour les chercheurs était de savoir à partir de quel stade une émotion pouvait être propagée sur le réseau, mais surtout, comment empêcher que ces états d'humeurs ne deviennent néfastes pour le réseau en faisant fuir les utilisateurs.

Si l'ICO (l'équivalent de la CNIL au Royaume-Uni ) avait déjà annoncé lancer une enquête, cette fois, l'EPIC porte plainte aux USA auprès de la Federal Trade Commission. Et Facebook peut trembler, puisque cette ONG avait déjà réussi à faire flancher Sony l'année passée, elle avait alors déposé plainte suite au scandale du hack du PlayStation Network et la marque avait été condamnée à verser une sérieuse amende.

Depuis les révélations de l'étude, Facebook s'était à demi excusé, mais l'affaire ne passe décidément pas auprès des internautes échaudés par les diverses affaires d'espionnage de la NSA. Même si ces derniers ne sont pas les derniers à partager des informations personnelles à tout va sur le réseau, les expériences psychologiques sont décidément mal venues sur Facebook.