Ericsson logo Les accusés, d'anciens responsables d'Ericsson, des dirigeants actuels du constructeur de téléphones mobiles, ainsi qu'un comptable, ont plaidé non coupables face à la justice suédoise. Parmi eux, le directeur stratégique du groupe scandinave, Torbjorn Nilsson, qui était accusé d'avoir rempli de fausses factures lors de l'exercice 1998-1999 pour éviter de payer des impôts.

" C'est extraordinairement gratifiant de voir que la justice a démonté si nettement ces accusations " a indiqué l'avocat de la défense, Tomas Nilsson, représentant de Johan Fant, un des trois dirigeants toujours employés chez Ericsson.


Ericsson soulagé, un appel envisagé
Selon Associated Press, le procureur Lage Carlstrom a par ailleurs déclaré à une agence de presse suédoise que le verdict était " sensationnellement erroné ", précisant que la justice n'avait pas assez pris en considération les preuves allant à l'encontre des accusés. Il étudie la possibilité de faire appel de la décision du tribunal de Stockholm mais n'a pas encore donné de décision à ce sujet.

Henry Stensson, vice-président senior du fabricant scandinave, a ajouté que la firme " était très heureuse et soulagée " du fait que la cour était parvenue à la même conclusion qu'Ericsson concernant les charges retenues contre ses employés.

Les huit prévenus étaient accusés d'avoir envoyé 400 fausses factures ( 376 millions d'euros ) venant d'une filiale en Suisse vers 33 entreprises de services et autres intermédiaires, de manière à camoufler les paiements encaissés par la Bank Austria de Vienne et ainsi éviter de payer des impôts.