L’ESA travaille depuis quelques années déjà sur l’utilisation d’imprimantes 3D dans la réalisation de pièces spécifiques à certains modules destinés à s’envoler dans l’espace.

impression 3D metal ESA   L’agence vient ainsi de présenter des pièces imprimées en métal capables de supporter des températures dépassant les 3500 degrés Celsius, soit, bien au-delà de n’importe quel plastique ou polymère généralement utilisé dans l’impression 3D grand public.

L’ESA se félicite ainsi de réussir à imprimer des pièces qui seront " parfaites pour l’espace et pour les conditions les plus extrêmes sur Terre.". Un vaste programme a été lancé avec divers partenaires européens pour permettre la impression 3D metal ESA 2  production à grande échelle de pièces métalliques réalisées avec la méthode de l’impression 3D, le tout avec pour objectif de parfaire l’impression par frittage laser pour obtenir des résultats conformes aux standards aérospatiaux d’ici à 5 ans.

Le projet est baptisé AMAZE ( Additive Manufacturing Aiming Towards Zero Waste & Efficiant Production of High-Tech Metal Product). Car c’est aussi là un des atouts de l’impression 3D : la limitation des déchets et pertes de matériau lors du processus de fabrication.

Tout comme pour la NASA, l’impression 3D permettra aux ingénieurs d’envisager de nouvelles pièces presque impossibles à réaliser avec des moyens traditionnels. Des circuits de refroidissement occupant un espace réduit par exemple, ou d’autres pièces d’un seul tenant là où les techniques traditionnelles nécessitent soudures et raccords qui fragilisent l’ensemble.

L’ESA a indiqué que le projet avait été lancé en discrétion au mois de janvier dernier et que la prochaine étape consiste en la construction d’usines implantées en France, Allemagne, Italie, Norvège et Grande-Bretagne afin de constituer une chaine fiable d’approvisionnement industriel.

Source : The Verge