Fondée en 1994, l'Entertainment Software Rating Board (ESRB) avait pour but de désigner à quelle tranche d'âge un jeu vidéo pouvait convenir, et de le signaler sur les boitiers par des symboles, pouvant aller de C (pour les très jeunes enfants) à A (uniquement réservé aux adultes).

Très récemment, une nouvelle manière de faire a été instaurée, et a même été approuvée par les sénateurs Joe Lieberman et Hillary Clinton. Elle consiste a renseigner davantage le joueur sur ce qui pourrait prêter matière à le choquer, ou tout du moins l'interloquer. L'intention est louable, mais elle comporte apparemment des failles.


Attention : spoiler !
Le site GameSpot veut mettre en garde les consommateurs, car en plus de connaitre le degré de violence d'un jeu, ils pourraient être amenés à en savoir bien plus malgré eux :

"Les consommateurs se servant des descriptifs pour prendre leurs décisions sur les jeux auxquels ils pourraient eux-mêmes jouer devraient cependant se méfier. Les critiques de l'ESRB peuvent aussi inclure des retournements de situation et autres spoilers. Une ligne de la critique de Resistance 2 [...] révèle un détail significatif du scénario à un moment clé du jeu. Fallout 3 est un autre titre avec une révélation incluse dans le résumé."

Il n'y a plus qu'à espérer que la PEGI ne s'inspire pas de son homologue américain, au vu du résultat. Il deviendrait en effet frustrant de payer un jeu plus de 60 euros pour en perdre la substance juste en lisant le dos de la boite.
Source : Ars Technica