Comment les internautes perçoivent-ils les dangers que peuvent représenter les messageries électroniques tels que Gmail ou Hotmail et les réseaux communautaires tels que Facebook, Google+, Viadeo ou LinkedIn ? Se protègent-ils vraiment ? Des questions auxquelles devait répondre une enquête Consumer Security Risks 2014 commandée par l’éditeur de solutions de sécurité Kaspersky Lab et réalisée par le cabinet B2B International auprès de 11 135 personnes âgées d’au moins 16 ans habitant 23 pays. 

Facebook-Messenger-logo Gmail

D’après les réponses fournies, beaucoup de personnes sont confrontées à la cybercriminalité, mais un trop grand nombre font preuve d’imprudence. Si 40 % des participants indiquent avoir déjà reçu des messages suspects dans leur boite e-mail ou via leur profil social et 6 % avoir déjà vu leur compte social piraté, cela n’empêcherait en effet pas qu’ils sont 15 % à divulguer des choses dont ils ne parleraient pas dans la vraie vie. Pire encore, 78 % pensent ne pas présenter d’intérêt pour les cybercriminels. 7 % admettent même se moquer de perdre l’accès leur profil social, grâce auquel on peut récupérer une adresse e-mail et des localisations ou tendre des pièges pour récupérer l’accès à d’autres profils.

Une telle étude est bien évidemment l’occasion pour Kaspersky Lab de prêcher pour sa paroisse, mais elle rappelle aussi que l’on ne doit pas négliger la puissance des réseaux sociaux du fait de la quantité de données personnelles qu’ils brassent. Déjà que celles-ci se retrouvent sur les disques durs de grosses firmes qui ne se priveront pas de les monétiser, il serait dommage qu’elles soient en plus utilisées à des fins douteuses. Bref, les mots de passe autres que 1 2 3 4, motdepasse ou introuvable, les sésames non sauvegardés sur les dispositifs mobiles, le partage sélectif et le choix de ses contacts sont un minimum pour espérer la tranquillité. Les plus paranos se doteront des solutions de sécurité plus ou moins complètes et plus ou moins coûteuses que proposent les éditeurs.