Les études concernant le développement de tumeurs par utilisation prolongée des mobiles continuent ne permettent toujours pas de déduire une attitude claire quant au risque.

Une nouvelle étude anglaise portant sur 2782 personnes n'a pas déterminé de lien entre fréquence plus élevée de gliome (tumeur cancéreuse fréquente) et utilisation prolongée des mobiles.

Cette étude conforte plusieurs études précédemment menées mais ne permet cependant pas de crier victoire, et le National Radiological Protection Board anglais a maintenu sa recommandation sur une utilisation prudente du mobile chez les enfants.

Même si dix années d'exposition sont insuffisantes pour conclure à l'absence totale de risque de développement de tumeur cérébrale, il semble actuellement que le téléphone portable ne provoque d'augmentation significative de ce risque sur cette période. Ce qui est déjà plutôt rassurant, mais ne permet pas de conclure sur leur totale innocuité.

Il reste cependant à élucider la cause d'apparition de ces tumeurs afin d'innocenter (ou pas) les mobiles.

  • BBC News