La société Symantec, à laquelle on doit les solutions de sécurité informatique Norton, vient de mettre en ligne les résultats d'une étude commandée auprès de StrategyOne, baptisée Norton Cybercrime Report et réalisée en février avec le concours de 7 066 personnes de 14 pays.

On apprend que 65 % des internautes interrogés déclarent avoir déjà été victimes de la cybercriminalité, que ce soit avec l'infection d'un virus, une usurpation d'identité ou une utilisation frauduleuse de la carte de crédit.

Cette proportion varie selon les pays, avec :

  • 83 % pour la Chine
  • 76 % pour le Brésil et l'Inde
  • 73 % pour les États-Unis
  • 70 % pour la Nouvelle-Zélande
  • 69 % pour l'Australie et l'Italie
  • 64 % pour le Canada
  • 62 % pour l'Allemagne et l'Espagne
  • 59 % pour la Grande-Bretagne
  • 57 % pour la France
  • 56 % pour la Suède
  • 36 % pour le Japon

Malgré leur colère, les victimes ne vont presque jamais jusqu'à porter plainte, pensant que cela ne servira à rien. Or, le fait d'avoir beaucoup de signalements permettrait justement aux autorités de recouper les informations et d'arriver à des conclusions. En clair, le silence des victimes ne fait que participer à l'impunité des cybercriminels.

Mais les victimes sont aussi nombreuses à ne pas se manifester, car elles ne savent pas vraiment ce qui est légal ou pas. À titre d'exemple, 24 % ne voient rien de répréhensible à lire les courriers électroniques ou l'historique de navigation de quelqu'un d'autre à son insu.

Enfin, l'étude montre que certains voient le fait de se protéger comme compliqué, alors qu'un bon logiciel de sécurité et un peu de prudence lorsque l'on utilise Internet font largement l'affaire.

Source : AFP