Drapeau europe ue La bande de fréquences 900 MHz est actuellement réservée en Europe pour les usages des services mobiles 2G. Mais elle intéresse aussi les opérateurs mobiles pour un usage 3G, en vue de prévenir le risque d'engorgement de ce réseaux mais également pour ses propriétés de diffusion.

En effet, la bande 2100 MHz utilisée pour la 3G et son évolution HSPA ( HSDPA et HSUPA ) propage les signaux sur des distances plus courtes que la bande 900 MHz et surtout pénètre moins bien à l'intérieur des bâtiments.


Des économies en vue pour les opérateurs
Autoriser l'utilisation de la bande 900 MHz pour des services 3G, c'est donc permettre d'accélérer le déploiement de la 3G dans les zones de plus faible densité urbaine, avec moins de stations-relais à installer et une meilleure réception dans les habitations.

Si le premier réseau 3G sur la bande 900 MHz vient d'être lancé en Finlande, et si l' Arcep a confirmé dans une consultation publique l'intérêt d'une telle migration, les ministres européens des télécommunications réunis à Bruxelles ce jeudi se sont montrés favorables à une extension de la mesure aux 27 états-membres.

Le passage à la bande 900 MHz, qui offre 40% de couverture en plus, avait été soutenue par la GSMA, l'organisation représentant plus de 700 opérateurs mobiles dans le monde. La mesure devra être votée par le Parlement européen avant d'être validée par les ministres des télécommunications.

En France, le lancement de services 3G sur la bande 900 MHz dépendra de l'arrivée ou non d'un quatrième opérateur mobile. L'Arcep prévoit deux scénarios, l'un avec les trois opérateurs actuels, débutant dès 2008, l'autre prenant en compte les réaménagements de fréquences pour l'arrivée d'un nouvel entrant.