drapeau Europe UE Dans sa volonté d'harmoniser le coût des SMS et du trafic de données en itinérance, Viviane Reding , commissaire européen aux télécommunications, a proposé d'imposer un plafond fixé à 0,11 € par SMS, correspondant à une réduction de 62% par rapport au prix moyen de 0,29 € constaté dans l'Union européenne.

De même, elle souhaite que le prix du mégaoctet de données en itinérance soit ramené à la moitié du tarif moyen actuel, soit environ 1 €. Sans aller jusqu'à une régulation du prix, la Commission européenne avait appelé au mois de juillet à la mise en place de systèmes d'alertes par SMS afin d'éviter les mauvaises surprises.


Vers un plafond pour les SMS en roaming
En ce qui concerne les SMS en itinérance, cette prise de position fait suite au constat du prix beaucoup trop élevé de ces derniers et reprend les propositions faites également au mois de juillet dernier, qui plaçait le plafond dans une fourchette de 0,11 à 0,15 €, au grand dam de la GSMA ( GSM Association ) représentant plus de 750 opérateurs mobiles.

En 2007, les SMS en itinérance ont représenté un pactole de 800 millions d'euros tandis que le trafic de données a coûté 560 millions d'euros aux Européens, tandis que la voix en itinérance, désormais plafonnée grâce à la mise en place de l' Eurotarif a représenté pas moins de 5,2 milliards d'euros.

Les parlementaires européens devraient se prononcer sur la question dès le 15 septembre. Comme évoqué précédemment, la GSMA estime que le coût des services data en itinérance ne doit pas être plafonné car le marché est encore très jeune et peu structuré, contrairement aux services voix. Une régulation aussi précoce aurait des effets négatifs sur son dynamisme.

En ce qui concerne la création d'un super régulateur européen, le débat reste vif sur la nature et l'étendue des ses pouvoirs, ainsi que sur son mode de fonctionnement et de financement. Cette entité supra-nationale fait peur mais, pour Viviane Reding, elle permettrait d'accélérer les processus décisionnels et par conséquent faciliterait l'harmonisation et l'applications des directives au sein des Etats-membres.
Source : New York Times