Europe logo pro Alors qu' Apple et Google ont dû s'expliquer devant le Congrès américain ( sans complètement convaincre )  sur les pratiques de collecte de données de localisation sur les terminaux mobiles équipés de leur OS, l' Europe saisit l'occasion pour faire preuve de fermeté.

Dans un avis qui sera prochainement publié, il sera mis en avant que les données de localisation stockées sur les appareils mobiles doivent être considérées comme des données personnelles, au même titre que le nom ou la date de naissance, et être traitées en conséquence.


Ces si précieuses données personnelles
Les sociétés qui les collectent doivent donc idéalement demander l'accord des utilisateurs avant collecte et détruire ces informations au bout d'un temps donné. Le Wall Street Journal précise que l'avis à venir ne sera pas contraignant mais qu'il pourrait servir de point de départ à un élargissement de la législation sur les données personnelles.

La commissaire européenne Viviane Reding, en charge des questions de Justice, avait déjà appelé en mars à une telle expansion de la protection des données à de nouveaux domaines. La tournure prise par l'affaire des données de localisation sur les terminaux iOS et Android constitue donc un excellent prétexte pour faire avancer ce dossier.

Il ne s'agit pas d'interdire cette pratique mais plutôt de renforcer l'information donnée à l'utilisateur sur l'existence de la collecte et ce qui est fait des données de localisation, s'assurer de leur anonymisation lorsqu'elles sont transférées vers les serveurs des sociétés et permettre facilement l'interruption de cette collecte par l'utilisateur, ce qui n'était pas le cas sur ce dernier point pour les utilisateurs d' iOS avant la mise à jour iOS 4.3.3.