En début de semaine, l'Agence spatiale européenne (ESA) a annoncé avoir sélectionné la mission ARIEL, dont le lancement est prévu mi-2028 à bord du futur lanceur Ariane 6. Cette mission a pour objectif l'étude de la formation et l'évolution des systèmes planétaires.

Le télescope spatial ARIEL sera placé en orbite autour du point de Lagrange 2 à 1,5 million de km de la Terre. De manière synchrone, il tournera autour du Soleil avec la Terre, et observera un millier d'exoplanètes d'une taille allant de celle de Neptune à la super-Terre.

ARIEL

D'environ un mètre de diamètre, un télescope " captera la lumière infrarouge de systèmes stellaires lointains ", peut-on lire sur le site de la mission (une vidéo est publiée aujourd'hui sur YouTube). Un spectromètre " étalera cette lumière en arc-en-ciel et extraira les empreintes chimiques des gaz dans les atmosphères des planètes, au fur et à mesure que la planète passe devant ou derrière l'étoile. "

Si les découvertes d'exoplanètes ne sont plus une nouveauté, la nature même de ces planètes en dehors de notre Système solaire est encore mystérieuse. ARIEL (Atmospheric Remote-sensing Infrared Exoplanet Large-survey) se concentrera en particulier sur des planètes qui orbitent relativement près de leurs étoiles.

ARIEL " est une prochaine étape logique dans la science des exoplanètes. " La mission de quatre ans aidera également à " comprendre la place de la Terre dans l'Univers. " L'ESA ajoute que cette mission " permettra aux scientifiques européens de maintenir leur compétitivité dans ce domaine dynamique. "