Drone Aquila de Facebook : les raisons du crash

On en sait plus sur les raisons du crash du drone Aquila expérimental de Facebook qui doit apporter Internet au plus grand nombre depuis le ciel.
Qu'est-ce qui a provoqué le crash cet été du drone géant Aquila conçu par Facebook dans le cadre d'un projet visant à fournir de l'Internet depuis le ciel dans des zones isolées ou mal desservies ? Les investigations du NTSB (National Transportation Safety Board) et de l'entreprise ont finalement permis d'isoler les causes de l'incident qui ont détruit le drone.
C'est un mélange de vents forts et d'erreur d'interprétation de l'ordinateur de bord qui ont conduit à une rupture de la structure du drone, ce dernier ayant tout de même l'envergure d'un Boeing 737. Les vents violents rencontrés en phase d'atterrissage ont conduit le calculateur de bord, se croyant en perte de vitesse, à abaisser le nez de l'appareil pour tenter d'en reprendre.
La manoeuvre a créé des contraintes sur la structure, amenant à une rupture de l'aile droite et au crash de l'appareil. Facebook a indiqué que les prochaines versions du drone Aquila disposeront d'aéro-freins pour permettre au système de pilotage automatique de mieux gérer la phase de descente et d'atterissage.
Le drone Aquila est un projet du réseau social pour apporter Internet au plus grand nombre grâce à des appareils volant à très haute altitude, alimentés à l'énergie solaire et assurant une couverture large au sol durant plusieurs mois.
Dans un communiqué, Facebook a indiqué que l'objectif des tests en cours est aussi de pousser le matériel dans ses retranchements, avec ses défis techniques à résoudre avant de pouvoir proposer des services Internet.
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Le drone géant Aquila de Facebook qui doit apporter Internet au plus grand nombre depuis le ciel s'est crashé durant un vol d'essai cet été, remettant en cause le projet.
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Le réseau social Facebook a fait décoller pour la première fois son drone Aquila, immense engin alimenté par des panneaux solaires et visant à apporter l'Internet depuis le ciel dans les zones mal desservies.
Vos commentaires
La technologie n'a pas pu suivre les délires des uns et des autres
C'est sûr que du vent, il y en a beaucoup plus au sein du réseau lui-même qu'autour de l'avion...
C'est pas dredi
Sinon dommage pour l'erreur de calcul, ce projet est quand même une bonne chose.
Bah ça tombe bien, ça n'emmène justement pas que Facebook.
ça sera bien limité quand même