Ce mardi, l’heure était aux explications pour Mark Zuckerberg. Lors d’une première assemblée générale qui s’est déroulée dans un hôtel de Millbrae en Californie et qui a duré une demi-heure, l’homme a dû répondre aux nombreuses questions des actionnaires concernant le recul de 37 % du titre Facebook depuis son introduction en mai 2012, sur l’avenir du réseau social aux 1,1 milliard de membres et sur l’implication de la société dans le programme de surveillance des communications téléphoniques et Internet PRISM.
Parfois obligé de hausser le ton pour être entendu, Mark Zuckerberg s’est dit relativement confiant quant à l’avenir de sa plate-forme communautaire. Selon lui, les orientations choisies, à savoir la multiplication des publicités pour les dispositifs mobiles, ne sont pas mauvaises et tout ce qui est créé génère de la valeur ( moins toutefois qu’espéré par les investisseurs ). Concernant l’affaire PRISM, Mark Zuckerberg a indiqué que Facebook n’avait aucune implication directe. La NSA n’aurait en effet aucun accès direct à ses serveurs.
Pas assez convaincant toutefois, puisque le titre dévissait de 1,2 % à 24,03 %. Rappelons que l’action a été introduite à 38 dollars et n’a jamais dépassé ce seuil.
