MàJ : Pour The Verge, ce brevet a été mal et surintréprété par la presse, d'autant qu'il ne fait pas explicitement référence au smartphone et au microphone (même s'ils apparaissent dans des schémas).

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Repéré par Metro.co.uk, un brevet enregistré par Facebook en décembre 2016 et publié le 14 juin dernier arrive comme un cheveu sur la soupe. Il fait surface dans un contexte de défiance vis-à-vis du groupe de Mark Zuckerberg à la suite de l'affaire Cambridge Analytica et pour tout ce qui touche aux données personnelles.

Ce brevet est relativement sibyllin. D'après l'analyse de Gizmodo, il repose pour l'essentiel sur un système où une signature ou empreinte audio pourrait être intégrée dans une publicité TV ou un contenu similaire.

Lorsqu'un utilisateur regarde une publicité, un tel signal inaudible pour l'oreille humaine déclencherait l'activation du micro d'un smartphone ou un appareil du même acabit afin de commencer à enregistrer du son environnant. Une empreinte numérique serait envoyée en retour à Facebook afin d'identifier ce qui était regardé.

Mashable partage une même analyse et a obtenu une réaction d'un porte-parole de Facebook. Il assure que la technologie du brevet " n'a été intégrée dans aucun de nos produits et ne le sera jamais. " Évoquant des technologies de nature spéculative, il ajoute que c'est une " pratique courante de déposer des brevets pour se protéger des agressions d'autres entreprises. " Nous sommes donc rassurés…

Zuckerberg stochLe fameux scotch de Mark Zuckerberg sur la webcam et le micro de son MacBook

Devant le Congrès américain, Mark Zuckerberg avait répondu non à une question pour savoir si Facebook utilise des données audio obtenues d'appareils mobiles pour enrichir ses informations personnelles sur les utilisateurs.