Dans son centre de R&D Building 8 consacré au hardware, Facebook imagine de nouveaux modes d'interaction entre humain et machine, notamment en prévision des possibilités apportées par la réalité virtuelle et la réalité augmentée.

Facebook Et pendant qu'Elon Musk envisage des connexions directes entre machine et cerveau avec sa nouvelle société Neuralink, le réseau social anticipe déjà un moyen de transcrire des pensées, dans le cadre du développement d'interfaces futuristes cerveau-machine.

Durant sa conférence développeurs annuelle F8, l'entreprise a donc évoqué ce projet en indiquant vouloir créer une interface permettant aux personnes de transcrire leurs pensées à raison de 100 mots par minute, c'est à dire beaucoup plus rapidement que le temps nécessaire pour rédiger depuis un smartphone.

Il ne s'agirait pas ici de transcrire la totalité des pensées d'un utilisateur mais bien seulement ce qu'il souhaite diffuser, de la même façon que l'on pourrait partager une photo parmi une série de clichés.

Ce projet fonctionne en collaboration avec plusieurs universités et instituts de recherche. Facebook a également recruté des spécialistes pour faire avancer ce concept dans les deux prochaines années.