C'est à la mairie de Rome que Mark Zuckerberg a annoncé que Facebook planchait actuellement sur une solution permettant à ses membres de "déclencher eux-mêmes la fonction Safety Check lorsqu'il y a une catastrophe".

La fonctionnalité est actuellement utilisée lors de catastrophe naturelle, accidents d'ampleur ou actes terroristes. Son système est simple : l'application envoie un message localisé sur la zone du sinistre à l'ensemble de ses utilisateurs pour les inviter à dire simplement s'ils sont en sécurité ou non. L'option permet de rassurer les proches sans saturer les moyens de télécommunication et, dans le cas contraire, de tenter de prendre des mesures supplémentaires pour tenter de retrouver ses contacts.

Facebook-Safety-Check-Nice

Toute la difficulté dans le fait de mettre l'outil entre les mains de la communauté sera de définir dans quelle échelle de gravité le dispositif mérite d'être activé, notamment pour éviter de le voir déclenché à tout bout de champ et de perdre aussitôt tout intérêt.

Quand le module Safety Check sera entre les mains de la communauté, Facebook aura la conscience tranquille. En effet, il est régulièrement reproché au géant américain de ne pas traiter tous les sinistres et les pays de la même façon. On a pu ainsi voir la fonction activée très tardivement lors des attentats de Bruxelles ou même pas du tout lors d'attentats meurtriers en Afrique ou Moyen-Orient, notamment en Côte d'Ivoire ou au Liban.