Facebook logo Ces derniers jours Facebook a été la cible de tentatives d'attaques virales qu'ont relevées tant l'éditeur russe Kaspersky Lab que l'éditeur britannique Sophos. Le site de réseau social ne fait pas vraiment le distinguo entre ces deux alertes et parle d'un seul ver informatique. En plaçant des messages sur les murs des utilisateurs Facebook, des cybercriminels ont essayé de pousser les membres à la consultation d'une vidéo prétendument hébergée par Google. L'URL censée mener à cette vidéo conduisait en réalité à un cheval de Troie de type téléchargeur associé à un nom de domaine en .cn (pour la Chine).

Responsable de la sécurité informatique pour Facebook, Max Kelly a affirmé que tout avait été mis en oeuvre pour bloquer le lien malveillant, indiquant au passage que seulement 0,002 % des utilisateurs ont été finalement infectés. Néanmoins, avec une base revendiquée de plus 90 millions de membres à travers le monde, cela signifie que près de 1 800 internautes s'y sont laissés prendre et ont donc suivi à la lettre les indications leur demandant de télécharger une application adéquate pour pouvoir consulter ladite vidéo.

Les interfaces chaise/clavier un peu " buggées " ont été prises en charge par Facebook qui leur a indiqué la démarche à suivre pour supprimer le malware qu'elles avaient décidé, à leur insu, d'héberger sur leur machine. Facebook a profité de l'occasion pour rappeler quelques règles de salubrité sécuritaire sur son réseau avec un devoir pour les membres de signaler tout message de type spam, de disposer d'un système à jour, et de ne jamais partager un mot de passe Facebook avec quiconque.