Facebook doit encore prouver que le rachat en cours d'Oculus VR a du sens. Manifestement, en dépit des arguments déjà avancés, Mark Zuckerberg a du pain sur la planche. Les investisseurs semblent pour le moins dubitatifs. Une incertitude qui est sanctionnée en bourse.

Oculus-Rift-DK2 Alors que Facebook a tout de même annoncé le cap du milliard d'utilisateurs mobiles et 200 millions pour Instagram, les investisseurs sont plutôt effrayés par les 2 milliards de dollars engagés pour l'acquisition de la start-up spécialisée dans les casques de réalité virtuelle.

Il faut dire que Oculus VR a encore tout à prouver avec la sortie d'un appareil grand public et plus uniquement pour les développeurs. Si le champ de la réalité virtuelle est porteur de grandes promesses pour l'avenir... c'est une attente qui n'est pas nouvelle.

Au lendemain de l'annonce de son deuxième gros rachat de l'année après WhatsApp, le titre du réseau social a chuté de -6,94 % à la fermeture des marchés à Wall Street. Le signe manifeste que les investisseurs sont dans le flou.

Pour un investisseur dans Oculus VR, ce rachat doit être appréhendé comme celui d'Android par Google. Un analyste établit de son côté un parallèle avec le rachat de YouTube par Google et considère que les investisseurs devront être patients pour savoir si Facebook a vu juste.

Facebook n'est toutefois pas la seule valeur technologique à souffrir. C'est aussi le cas de Twitter avec une chute du titre de -7,21 %, alors que l'introduction en bourse de King Digital (éditeur de Candy Crush) a été la pire de ce début d'année avec un titre qui a immédiatement plongé de -15,56 %.