Septembre 2010. Le Web est en mis en émoi par la rumeur de la préparation d'un téléphone portable embarquant un OS mobile spécifique pour Facebook. Le réseau social entrerait sur le secteur de la téléphonie mobile alors que cela fait plusieurs trimestres qu'on le soupçonne de concevoir sa propre plate-forme mobile pour mettre en avant ses services.

Malgré le démenti de l'intéressé, qui parle d'intégration étroite dans les OS mobiles existants, la question d'un Facebook Phone demeure. Le salon MWC 2011 révèlera des smartphones HTC dotés d'une touche Facebook en façade, confirmant l'intégration plutôt que la création d'un OS.

Depuis, Facebook cache de moins en moins son intérêt pour les mobiles et mise sur le HTML5 pour y renforcer sa présence. Par ailleurs, plusieurs sociétés non issues de l'industrie mobile mais désireuses d'en tirer profit, ont créé leur propre OS en s'appuyant sur la plate-forme Android, en Chine ( Alibaba, Baidu ) et aux USA ( Amazon, pour sa Kindle Fire, suivant les traces de Barnes & Noble et sa liseuse Nook ). Pourquoi pas Facebook ?


Buffy, de l'ombre à la lumière
Novembre 2011. Le Facebook Phone revient sur le devant de la scène : le blog All Things Digital affirme que cette fois est la bonne, que l'appareil porte le nom de code Buffy et qu'il est issu d'un partenariat avec HTC.

Il embarque un OS dérivé d' Android mais que Facebook a adapté à ses besoins pour mettre en avant ses services. Le réseau social aurait commencé à travailler avec Samsung mais a finalement choisi de travailler avec le fabricant taiwanais, ce qui suggère que Buffy devra attendre de 12 à 18 mois avant de prendre forme.

Il s'agirait donc cette fois d'aller plus loin que la simple intégration et la présence d'une touche d'accès direct à Facebook sur le mobile, avec des interactions en profondeur dans l'interface et les applications ou services présents.

12 à 18 mois, cela laisse le temps pour que l'on reparle bientôt du Facebook Phone. A la rentrée 2012 ? Au mois de septembre 2011, le cabinet d'études ABI Research prédisait en tous les cas que cette évolution était inévitable.

Source : All Things Digital