Facebook : un prof d'anglais poursuivi pour diffamation

Un professeur est poursuivi par ses anciens collègues pour les propos qu'il a tenu à leur égard sur un groupe Facebook.
Au départ, rien de vraiment choquant pour le proviseur du lycée Jean Monnet de Cognac et les cent vingt enseignants sous sa gouverne. Créé au mois de décembre 2008 et intitulé " Les profs mythiques de Jean-Monnet ", il s'agissait juste d'un groupe Facebook sur lequel quelques élèves échangeaient des propos " potaches " sur leurs professeurs.
Mais les choses ont clairement changé lorsque un ancien professeur d'anglais de l'établissement, parti il y a deux ans pour l'Université de Poitiers, est venu prendre part à la discussion, s'exprimant à son tour sur certains de ses anciens collègues.
Jacques Auffray, le proviseur du lycée charentais, parle de propos qui " ne relevaient plus de la plaisanterie ", " homophobes et diffamants " et incitant les élèves à " la débauche et à la violence ". Il n'y a pas de motif apparent selon lui. L'ancien professeur n'aurait en effet jamais posé de problème durant ses six années de service dans l'établissement.
Malgré ses deux e-mails d'excuses envoyés au proviseur, le professeur trentenaire fait l'objet de cinq plaintes, celles du proviseur, celles de trois enseignants et celle d'un conseiller d'orientation. Elles ont été déposées en fin de semaine dernière.
-
Facebook poursuit en justice une entreprise basée à Hong Kong et l'accuse d'avoir usurpé des photos de célébrités pour inciter des utilisateurs à cliquer sur des publicités installant des malwares.
-
Fidèle à sa ligne de défense habituelle, NSO Group répond à la plainte déposée par WhastApp et Facebook.
Vos commentaires
Absolument pas ! Je vois que tu parles sans vraiment connaitre :non:
Facebook n'a rien à voir là dedans et ne propose que l'hébergement de contenu, et en qualité d'hébergeur, il ne peut être tenu pour responsable des propos tenus par les utilisateurs (de même que pour les commentaires forums, les chats etc...).
Cependant Facebook a un devoir de correction et d'effacement du contenu une fois que le préjudice lui a été rapporté (s'il ne le fait pas, il s'expose là à des poursuites judiciaires).
Vous devriez revoir les différentes jurisprudences mes "amis"