Jusqu'au 23 février 2018, la Commission européenne lance une consultation publique sur les fausses nouvelles et la désinformation en ligne. Autrement dit, les fake news.

Commission Européenne " Cette consultation recueillera les avis sur les mesures que l'Union pourrait adopter pour offrir aux citoyens des moyens efficaces de trouver des informations fiables et vérifiées, et de s'adapter aux défis posés par l'ère numérique ", écrit la Commission européenne.

En plus des résultats de cette consultation publique, un groupe d'experts sera chargé de formuler des pistes pour lutter contre la diffusion des fake news. Ce groupe sera constitué d'universitaires, plateformes en ligne, médias et organisations de la société civile.

La consultation se borne aux fausses nouvelles et la désinformation en ligne dans la mesure où le contenu n'est pas illégal. Sinon, cela tombe dans le cadre des mesures législatives déjà existantes.

" Nous vivons à une époque où le flot d'informations et la désinformation nous submergent presque. […] Nous devons donner à nos concitoyens les moyens d'identifier les fausses nouvelles, de pouvoir croire ce qu'ils lisent en ligne et de gérer les informations qu'ils reçoivent ", déclare Frans Timmermans, le premier vice-président de la Commission.

Les initiatives de lutte contre la désinformation en ligne ne manquent pas. La Commission européenne veut aussi savoir ce qui marche ou pas.