Au fil des dernières années, différents scandales ont touché les plateformes comme Booking, TripAdvisor, TrustPilot et autres sites qui partagent des supposés avis de consommateurs dans le but d'orienter les visiteurs dans leurs choix.

Depuis ce 1er janvier 2018, un nouveau décret est entré en application en France, qui impose quelques changements à ces plateformes. Ces sites devront ainsi désormais disposer d'une partie affichant clairement si les internautes dont l'avis est publié et mis en avant reçoivent une rémunération en contrepartie.

Tripadvisor

En clair, sans interdire les faux avis, les sites sont désormais dans l'obligation de dire si les avis ont été rémunérés ou s'ils sont sincères et spontanés. Il faudra aussi que les sites mentionnent s'il ont un moyen de contrôler l'avis déposé et à quelle date le service ou produit décrit a été consommé par l'utilisateur partageant son avis.

Concrètement, le décret ne devrait ainsi pas changer grand-chose sur la multiplication des faux avis. Rien n'oblige ainsi les plateformes à ne recenser que des avis spontanés, et là encore, rien ne les oblige non plus à vérifier que l'utilisateur a bel et bien utilisé les services décrits. On en attendait sans doute un peu plus de la part du gouvernement qui critiquait pourtant vivement le phénomène des faux avis il y a quelques mois et promettait alors d'en finir une fois pour toutes avec les avis rémunérés.