Depuis ce début de semaine, la Police fédérale américaine est sous le feu des projecteurs et de la critique après avoir rendu publique une arrestation réalisée dans un contexte assez particulier.

FBI  Le FBI aurait ainsi monté de toute pièce un faux site de presse afin de confondre un suspect dans un complot d'attentat. L'agence aurait ainsi rédigé plusieurs faux articles de l'agence de presse Associated Press de sorte à faire croire qu'ils étaient parus dans le quotidien Seattle Times.

Le but de la manoeuvre : diriger un suspect vers le site et lui faire télécharger un virus permettant à la police de repérer sa localisation précise. Le FBI a décrit l'opération comme une manoeuvre qui devait permettre " d'intervenir, avant que cela ne soit trop tard, dans une situation potentiellement dangereuse". Il était question ici de l'attaque d'un lycée dans la région de Seattle.

Face à la critique, le FBI a répondu qu'il s'agissait là d'une technique utilisée " en de très rares circonstances et seulement lorsque l'on a des raisons suffisantes de croire qu'elle permettra de résoudre une menace."

Pour l'agence de presse AP et le Seattle Times, l'heure est à la colère : " Ce stratagème est une violation du nom d'AP et sape sa crédibilité" " Si l'épilogue est digne d'être salué - la condamnation d'un lycéen coupable de menaces d'attentat à la bombe- cela ne justifie pas le mépris scandaleux du gouvernement pour la liberté de la presse."