Les bracelets connectés sont l'un des premiers segments à profiter de l'émergence du secteur des gadgets du wearable computing. Connectés en Bluetooth à un smartphone, équipés de capteurs et simples de fonctionnement, ils constituent l'avant-garde de ces produits capables de collecter des données pour le suivi de l'activité de leur porteur.
La marque Fitbit est présente depuis plusieurs années sur ce segment naissant et a ainsi réussi à capter une part de marché significative à l'heure où d'autres commencent tout juste à s'y intéresser. En lançant son nouveau bracelet Fitbit Force fin 2013, elle espérait poursuivre son avance dans le domaine.
La présence de nickel, souvent responsable d'allergie dans les bjoux fantaisie, fait partie des suspects mais il pourrait ne pas être le seul coupable. Dans le doute, Fitbit s'est résolu à stopper la commercialisation de son produit, organiser un rappel des bracelets déjà écoulés et proposer un remboursement.
Des mesures lourdes et aux conséquences fâcheuses pour une entreprise sur un secteur en croissance où le moindre faux pas peut permettre à la concurrence de passer devant. Sans grande surprise, et malgré les efforts de Fitbit, une plainte a été déposée à San Diego (Californie), accusant la société de ne pas avoir suffisamment informé ses clients et ni fourni les détails sur les causes précises de ces allergies.
La plainte, lancée par un client mécontent, cherche logiquement a obtenir le statut de class action et tente donc d'impliquer d'autres utilisateurs. De son côté, Fitbit fait valoir sa réactivité dans le traitement de cet incident en indiquant avoir pris des mesures bien avant ce dépôt de plainte.