Le déclin de la technologie Flash sur le Web se confirme sans grande surprise. D'après W3Techs, seulement 4,9 % des sites web ont désormais recours à du code Flash. En janvier 2011, ce taux était de 28,5 %.

La méthodologie de W3Techs repose sur l'analyse de dix millions de sites en se basant sur la popularité des classements Alexa, et en fonction d'un classement moyen sur trois mois. Ce n'est donc pas tout le Web.

Flash est catalogué dans les langages de programmation côté client où l'on retrouve également le défunt Silverlight avec un taux de 0,1 %. A contrario, JavaScript est utilisé par 95 % de tous les sites web.

W3Techs-stats

Rappelons que Adobe a programmé l'arrêt de la technologie Flash. En particulier, la fin de la mise à jour et de la distribution de Flash Player d'ici la fin de l'année 2020. Cet abandon est à mettre en parallèle avec l'avènement du mobile, l'émergence de nouveaux formats ouverts et les coups de canif des éditeurs de navigateurs web.

En se plaçant du point de vue de la sécurité informatique, un acteur comme McAfee prévient néanmoins qu'en dépit de l'utilisation largement en berne d'Adobe Flash, les vulnérabilités l'affectant continueront de susciter des inquiétudes pour le moment.

" Même si le nombre de sites utilisant Flash est assez faible, suffisamment de sites à fort trafic l'utilisent pour maintenir la popularité de Flash ", souligne McAfee.