Si par le passé de nombreuses formules d'apprentissage ont été diffusées par courrier, désormais, la norme s'installe sur Internet. Alors qu'Internet se présente comme une vaste bibliothèque dans laquelle il devient facile de piocher les informations à chaque instant, le marché des formations en ligne explose, et se diversifie.

C'est ce que l'on constate avec l'arrivée en France des MOOCs (Massive Online Open Course) diffusées par certaines universités depuis l'année passée. Abordant des thèmes variés, ces cours en ligne "s'adressent au grand public, mais ils visent également à améliorer l'orientation des étudiants et lycéens". Pour les établissements, ils sont avant tout un moyen de mettre en avant les domaines d'études et de les présenter aux étudiants pour les aider à orienter leur cursus et limiter ainsi les abandons en cours d'année.

Pour les rectorats, il s'agit de limiter les décrochages et les changements de filière, tout en accélérant les formations en proposant des contenus riches accessibles à tout moment et partout.

En marge de cela, on trouve également des sites qui se sont spécialisés dans divers domaines : apprentissage des langues sous forme d'applications ou de tests et exercices inscrits dans le Cloud, formations professionnelles théoriques, aide à la préparation d'examens, et même depuis quelques années, apprentissage de la musique.

Dans ce dernier domaine, l'informatique avait déjà rendu la musique accessible à un public plus large en mettant au jour des logiciels de formation ou de lecture de partitions et d'accompagnement. D'autres services vont plus loin avec des programmes complets permettant d'apprendre la guitare, le piano ou presque n'importe quel instrument.

Les avantages de ces formations sont nombreux : l'assiduité n'est pas obligatoire, l'utilisateur apprend à son rythme et selon son envie. Les cours sont accessibles à tout moment, depuis n'importe quel poste connecté à Internet, et la démocratisation des smartphones participe un peu plus au succès de ces plateformes.