L'opérateur Free est de nouveau piqué au vif et le fait savoir. Quelques jours après l'assignation par Bouygues Telecom de Free Mobile qui se voit accusé de pratiquer un bridage sur son réseau mobile pour les communications passant par l'itinérance du réseau Orange, c'est le rapport sur la qualité de service de l'Arcep, le régulateur des télécommunications, concernant l'Internet fixe qui ne passe pas.

Bouygues-Telecom-logo   Ou plutôt c'est la façon de Bouygues Telecom d'utiliser cet observatoire pour vanter la qualité de son propre réseau fixe en affirmant être premier ou premier ex-aequo sur la quasi-totalité des critères qui le fait bondir.

C'est que Bouygues Telecom s'est positionné très agressivement sur le créneau de l'Internet fixe avec sa box proposée dès 19,99 € / mois et qu'il peut trouver dans le compte-rendu de l'Arcep de quoi nourrir sa communication.

Free a donc envoyé une lettre de mise en demeure au régulateur dans laquelle il réfute la méthodologie employée...d'autant plus que les chiffres ne lui sont pas très favorables et ce même si l'Arcep reconnaît la nécessité d'une certaine prudence face à une toute première étude de ce genre.

Parallèlement, l'opérateur mené par Xavier Niel met également en demeure Bouygues Telecom de cesser toute communication portant sur la qualité de son réseau fixe et s'appuyant sur les résultats de l'étude de l'Arcep dans la mesure où elle lui pose de "graves problèmes commerciaux et d'image".

Les escarmouches juridiques sont donc de retour entre Free et Bouygues Telecom et toujours pas de nature à laisser espérer un rapprochement, même pour résister à la puissance économique d'Orange et désormais de SFR-Numericable.

Source : Le Figaro