La question de la couverture réseau en propre de Free Mobile et des investissements nécessaires pour tenir ses obligations continue d'être attentivement suivie par le gouvernement et les diverses Autorités du fait du choix d'un réseau hybride grâce au partenariat d'itinérance signé avec Orange.

Cette couverture a été à plusieurs reprises mise en doute, obligeant l'Arcep, régulateur français des télécoms, à procéder à un double contrôle au lancement du quatrième opérateur, tandis qu'un recours déposé devant le Conseil d'Etat par les syndicats d'Orange vient d'être rejeté.

Officiellement, Free Mobile disposait bien des 27% de couverture de la population nécessaires au lancement de son offre commerciale début 2012 et le groupe Iliad rappelle régulièrement qu'il est en mesure de répondre à ses obligations de couverture, malgré les piques et avertissements lancés par les uns et les autres.

Jean-Ludovic Silicani, s'adressant à la Commission des affaires économiques de l'Assemblée Nationale, a indiqué que la couverture actuelle de Free Mobile serait entre 45 et 50%, selon des données fiables qui seront vérifiées avec l'intéressé.

Le quatrième opérateur disposerait de 2200 sites dont 1800 seraient opérationnels mais aurait toujours plus de mal à trouver de nouveaux sites pour déployer ses antennes. Il serait en quête de 2000 sites supplémentaires mais sans pouvoir en programmer précisément la disponibilité du fait des négociations à mener, ainsi que de 2000 sites supplémentaires auprès de fournisseurs comme TDF ou d'autres opérateurs pour exploiter des sites existants.

Cette difficulté à mettre en place de nouvelles antennes touche tous les opérateurs mais particulièrement Free Mobile qui bâtit son réseau et doit atteindre une couverture de 75% d'ici 2015. Il n'est pas encore question de revoir le calendrier de déploiement, ce dont avaient bénéficié les autres opérateurs pour la 3G.

Source : Freenews