Si les consommateurs sont bien évidemment à la fête, découvrant une offre mobile totalement inédite et s’attendant une future baisse des prix pour tout un secteur, c’est, comme on s’en doute, loin d’être le cas chez les concurrents.
Mais il pointe également du doigt la mise à mort d’un marché, à l’issue de laquelle un homme aura le champ libre pour faire ce que bon lui semble : " Une fois que Monsieur Niel aura tué le marché, et principalement les petits MVNO, il pourra alors augmenter subrepticement ses prix. "
Une réaction défaitiste qui n'est pas sans rappeler celle d'AOL France en septembre 2002, lors du lancement de la première offre Freebox à 29,90 euros. Alors fournisseur d'accès à Internet, le groupe avait avoué qu'il ne pourrait pas suivre et que c'en était fini pour lui dans le secteur.
À voir donc comment vont réagir les concurrents de Free Mobile. Soit en alignant plus ou moins. Soit en déclarant tout simplement forfait, car n'en n'ayant, comme ils l'ont souvent déclaré, pas assez sous le pied.