Maintenant que le groupe Iliad est officiellement le nouvel opérateur mobile français, le plus dur reste à faire : créer sa propre infrastructure réseau. Un chantier dont la complexité en a fait renoncer d'autres. Mais, lors d'une réunion de presse organisée par l' Association des journalistes médias, Maxime Lombardini, directeur général du groupe, a indiqué que la situation se présentait plutôt bien.

Les discussions sont en cours avec des équipementiers télécoms pour la création du coeur de réseau tandis que le point sensible, à savoir l'installation des antennes-relais, fait également l'objet de négociations mais avec de bonnes surprises : " le déploiement n'apparaît pas comme quelque chose de figé. Des bailleurs privés nous écrivent pour nous proposer des points hauts ", a-t-il indiqué.


Les prochaines fréquences mises aux enchères en ligne de mire
C'est que Free Mobile a l'obligation de couvrir 25% de la population sous deux ans, après quoi il pourra faire appel à de l'itinérance sur les réseaux des autres opérateurs pour atteindre ses objectifs à plus long terme ( 75% en 2015, 90% en 2018 ).

Quels opérateurs accepteront de prêter une partie de leur capacité au nouvel opérateur ? Le mystère reste entier mais, là encore, Maxime Lombardini joue l'apaisement : " il n'y a pas d'urgence, on verra ce qu'on nous propose ".

Par ailleurs, le groupe Iliad pourrait être de la partie pour l'acquisition des nouvelles fréquences que doit mettre aux enchères l' Arcep courant 2010 du côté des bandes 800 MHz, 2100 MHz et 2600 MHz, qui préparent l'accès au très haut débit mobile apporté des technologies comme LTE ou le WiMAX.

Source : Reuters