Freenet logo D'après des sources proches de cette affaire et relayées par Reuters, le groupe Freenet " examinerait le scénario " d'une fusion avec la firme Talkline, filiale du géant danois TDC. Debitel, opérateur mobile virtuel ( MVNO ) utilisant le réseau de SFR en France et détenu par le fonds de capital-investissement Permira, serait également cité dans ces discussions. Le Financial Times Deutschland parle également d'une possible fusion entre Debitel et Freenet.

Aucun des trois opérateurs télécoms n'a souhaité commenter cette annonce. D'après une source proche du dossier, Eckard Spörr, patron de Freenet, aurait présenté ses intentions de fusion auprès des membres de son directoire, même si Paschalis Choulidis, président du directoire de Drillisch - une entreprise fournissant des services mobiles et détentrice d'une participation dans la firme allemande, a déclaré de son côté n'avoir rien entendu de tel.

Rappelons que l'opérateur rencontre de grosses difficultés outre-Rhin, puisqu'il perd régulièrement des parts de marché sur ses offres triple play - Internet, téléphonie fixe et mobile, ce malgré une première fusion en mars dernier avec l'opérateur allemand MobilCom. Certains observateurs estiment d'un autre côté qu'une fusion dans la téléphonie mobile pourrait permettre à Freenet de sortir la tête de l'eau en engendrant des économies d'échelle. Il serait également question de carrément revendre ses activités mobiles.

Dans le cas où ces rumeurs de fusion seraient confirmées, il restera à convaincre les actionnaires de Freenet, ce qui ne sera pas chose aisée car on compte parmi ceux-ci de nombreux fonds spéculatifs aux intérêts divergents. En février dernier, l'opérateur télécoms annonçait le rachat des activités Internet de la division allemande de Tiscali.