LTE logo pro L'attaque n'est pas venue des opérateurs eux-mêmes mais du syndicat CFE-CGC/Unsa. Ce dernier a décidé de contester l'appel à candidatures pour l'attribution des fréquences 4G devant le Conseil d'Etat alors que le ministre de l'Industrie Eric Besson en a signé le décret et que sa parution au Journal Officiel n'est plus qu'une question de jours, selon une information du Figaro.

En cause : les aspects concernant les conséquences sur l'emploi ne sont pour le syndicat pas suffisamment explicités, l' Arcep n'en ayant pas du tout fait un critère de sélection, au contraire des paramètres économiques ( prix de réserve à 2,5 milliards d'euros, prise en compte des MVNO, couverture... ).

Le syndicat pousse à la mise en place d'une clause obligeant les opérateurs à relocaliser leurs centres d'appel en France, ce qui permettrait de réinjecter en France 25 000 emplois, malgré le contre-argument des charges supérieures pour les industriels par rapport à des centres délocalisés.


Recours collectif
L'autre critique du syndicat porte sur le fait que les DOM ( Départements d'Outre Mer ) ne sont pas compris dans les objectifs de couverture de l' Arcep, dénonçant " l'aberration du roaming dans les DOM ".Avec ces éléments de contestation, le syndicat entend perturber le déroulement du processus.

S'ils ne sont pas associés à la démarche, plusieurs opérateurs, et notamment le nouvel entrant Free Mobile, ont fait part de leur mécontentement à la fois sur le calendrier ( jugé trop précoce ) et sur les modalités ( avec la crainte de voir un opérateur raflerr l'essentiel des fréquences, malgré les mécanismes de sécurité mis en place.

A voir maintenant comment sera traitée cette plainte devant le Conseil d'Etat, qui vise à devenir un recours collectif et pourrait donc associer d'autres acteurs.

Source : Le Figaro